Rue Joséphin Soulary
Je suis née à la Croix-Rousse et j'ai vécu mes 10 premières années au 12 de la rue Joséphin Soulary, angle rue Célu. Annie, ma Soeur de coeur, habitait en face, au 9, un bel immeuble de Canuts.
"Parcourir la rue Joséphin Soulary offre une charmante promenade, car elle permet aux piétons de passer de la Croix-Rousse au quai du Rhône, face au Parc de la Tête d'Or".
... Trop facile de partir de la rue Belfort pour aller au Parc... Au cours d'une promenade urbaine bien sympathique, j'avais donc proposé à mon Amie Dilou de découvrir le Bretillot et...
à la montée
les 441 (là, il va y avoir des contestations !) escaliers de la rue Joséphin Soulary !!!
sous le soleil évidemment...
et ils ne sont pas tous là car ça tourne !
(j'ai dû y retourner, j'avais oublié de les compter !)
"Joséphin Soulary est né à Lyon le 23 février 1815 ; il y est mort en 1891. Il a vécu dans cette rue, alors appelée rue des Gloriettes.
on retrouve "Les Gloriettes" sur un portail
Le visage de Joséphin Soulary est sculpté dans la façade de sa maison. Il existe deux autres bustes de lui, l'un au MBA, l'autre sur sa tombe au cimetière de la Croix-Rousse.
Joséphin Soulary travaillait à la Préfecture, puis il est devenu bibliothécaire au Palais des Arts.
Il est connu comme poète ayant publié plusieurs ouvrages dont les sonnets humoristiques en 1862".
La rue J. Soulary fait suite à un ancien chemin. Au 17e siècle, il était déjà bordé de quelques maisons. C'est au milieu du 19e siècle qu'elle est devenue une rue dans la partie haute et a été urbanisée, et le bas bordé des maisons qui sont toujours en place. Au début du 20e siècle, il y avait un château d'eau à l'alure de blockhaus".
vue sur le Rhône, le quai, le Parc de la Tête d'Or et la Cité internationale
On chemine entre deux murs tagués (artistiquement... ) d'où dépassent des arbres, des figuiers, des noyers et cerisiers et en compagnie de vigne vierge, de glycine, de lierre...
des tags, des tags et encore des tags...
Incroyable ce qu'est devenue cette rue... Ces tags sont impressionnants et partout, comme dans le 1er arrondissement d'ailleurs. On ne sait plus si certains ont été commandés par les propriétaires pour éviter justement les graffitis sauvages et désordonnés...
La balade ne s'est pas terminée si vite
mais
"c'est tout pour le moment" !...