Tirez les Rois !
Hier, c'était l'Epiphanie. Encore une bonne tradition qui revient ! Dommage qu'après le repas, on n'ait plus très faim pour l'apprécier pleinement. Certes, c'est un "marronnier" dans la bloguerie
Mais tout d'même, je vais en reparler !
"Une tradition séculaire
Le jour de l'Epiphanie a longtemps été considéré comme plus important que celui de Noël. Il correspondait à la présentation de l'enfant Jésus aux rois Mages. Mais était également celui du premier miracle des noces de Cana. Aussi, pendant de nombreux siècles, les chrétiens d'orient ont-ils célébré Nativité et Epiphanie le même jour et cette tradition perdure encore en Asie mineure. Résurgence du passé, en Espagne, c'est encore le jour où les cadeaux de Noël sont distribués !
Le pays de la galette
La galette des rois proprement dite plonge quant à elle ses racines en France, à l'époque du Moyen Age où l'usage voulait que l'on envoie un gateau à son suzerain à l'occasion de l'acquittement des redevances féodales. Evoquant également les présents des rois Mages, on a néanmoins vite préféré lui donner un sens plus noble rappelant les valeurs de générosité et de partage. On a alors pris l'habitude de partager la galette en autant de portions que de convives, plus une. La part supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était réservée pour le premier nécessiteux ou visiteur inopiné qui se présenterait.
Tirer les rois
Bien avant l'Epiphanie, janvier était le mois des fêtes Saturnales célébrées par les romains. Au cours de ces agapes, les soldats avaient pour habitude de tirer au sort grâce à une fève un condamné à mort qui serait "roi" le temps de la fête. Les réjouissances terminées, le malheureux retrouvait sa condition et était exécuté. Autres temps, autres moeurs et aujourd'hui, celui qui trouve la fève est sacré roi et choisit sa reine pour le reste de la journée. Il fut un temps où le roi désigné par le sort devait offrir la galette et le repas suivants à tous les convives. Et parfois, comme en Bourgogne, on cachait deux fèves dans la pâte, histoire de multiplier les chances de gagner.
En savoir plus sur la fève
C’est à l’origine une vraie fève ou un haricot sec. Aujourd'hui non comestible, souvent précieuse, elle a ses collectionneurs (les “ fabophiles ”). A Blain' en Loire Atlantique' se trouve même un musée de la fève où l’on peut admirer plus de 10 000 modèles.
Avec quelle galette se régaler ?
La galette à la frangipane reste une valeur sûre pour "tirer les rois". Pâte feuilletée dessus , dessous et, entre les deux, la fameuse crème d'amande. Et beaucoup de variantes existent. A vous de vous en inspirer au gré de votre gourmandise... Placez par exemple de fines lamelles de pomme sur une mince couche de frangipane insérée entre deux pâtes feuilletées.
Au chapitre des galettes gourmandes, vous pouvez également préparer une garniture à base de chocolat fondu, poudre d’amande et beurre. Etalez-la sur la pâte et ajoutez des poires en lamelles avant de refermer la galette de son chapeau feuilleté. Un pur délice ! Facile et toujours apprécié : relevez votre frangipane de fines écorces d’orange confites. Succès garanti..." (www.intermarche.com)
Pastelle, "placomusophile" sans le savoir (lol !), qui a rencontré dernièrement un "buticulamicrophile", va sûrement nous parler des "fabophiles" !
Chez Plume, pas de collection (à part des articles de journaux !), mais une galette et la brioche "kouglof" faite par Mlle Nanou, une couronne et deux fèves, comme en Bourgogne ! On n'a pas envoyé la galette au Suzerain, on se l'ai mangée !!!
Oh ! la vache ! c'est encore Mlle Nanou qui a trouvé la fève et qui a eu la couronne ! Et l'autre ? c'est kiki l'a eue ?... @ suivre !
Avec quelques fleurs en papier au centre de la table !
j'avais suivi le conseil de Jeanne ! lol !