Retraite-aventure !
Odile, mon Amie lyonnaise, jeune retraitée globe-trotteuse, est partie 6 mois, d'abord en Nouvelle-Zélande chez l'une de ses filles, puis en Australie chez son autre fille, et elle vient de "transiter" une nouvelle fois au Brésil, chez une amie française qui vit là-bas, en attendant de finir par New-York... et revenir enfin à Lyon !
Et comme elle a du temps, elle a créé son blog !
Son premier voyage en Nouvelle-Zélande avait duré pas mal de temps... mais pour aller au Brésil, une vraie follie... Je vous livre son message d'explication...
Je fais bien de ne pas prendre ma retraite !
J'ai bien fait de partir sur la Côte fleurie !!
"Coucou, je commence a être remise de cette nouvelle aventure ! Après 13 heures de vol, nous sommes arrivés comme prévu a Buenos Aires en Argentine, mais là j'apprends par mes voisins australiens qu´il vient d´être annoncé que le trafic est tellement important que l´avion doit tourner 25 minutes au-dessus de BA avant d´avoir le droit d´atterrir... OK... mais le problème, est que l´avion n´a plus de carburant... donc on doit aller atterrir, au plus vite, à Montevideo au Paraguay à 20 mn de vol de BA... on atterrit, le soleil vient de se lever. On réapprovisionne l´avion en kérozène... puis 3 heures après on nous annonce que l´équipe qui vient de piloter 13 heures n´a pas le droit de reprendre les manettes à cause de la fatigue, et qu´íl faut trouver nouveaux pilote,co-pilote, équipage... mais personne n´est qualifié pour reprendre le pilotage à Montévideo... il faut donc chercher une nouvelle équipe... nous attendons 7 heures dans l´avion sur le tarmac... heureusement avec l´air conditionné... personne ne bronche, c´est le silence... même tous les bébés sont sages comme des images... au bout de 7 heures d´attente, on nous apporte du bout des doigts des petits sandwichs avec un verre d´eau, et une passerelle est amenée sur le tarmac pour que l´on puisse aller attendre dans une salle de l´aéroport... où nous attendons encore 5 heures avant que la nouvelle équipe arrive de je ne sais où... Nous attendons encore 1 heure avant de regagner l´avion. Là, les gens commençaient à se lever pour aller poser des questions aux hôtesses, aussitôt des policiers sont arrivés pistolets à la ceinture... Enfin nous avons été invités à regagner l´avion sur la piste... 20 mn après nous étions a Buenos Aires. Bien sûr les gens avaient tous raté leur connexion et il était déjà 10 heures du soir. Il a fallu reprendre nos bagages et nous présenter à un guichet pour prendre les consignes pour un hôtel, un nouveau vol pour le lendemain... Nous étions environ 250 passagers à caser... chacun avec ses problèmes à résoudre... une queue épouvantable... crevée... enfin vers minuit c´était mon tour... Je fais partie du groupe C, j´ai un vol pour 5 h du matin, et je dois être dans le hall de l´hotel à 2 heures pour reprendre le bus qui me ramènera à l´aéroport !!!! cela me paraît débile de faire tout cela... mais c´est comme cela... je vais donc attendre avec d´autres le bus pour aller au Sheraton... le bus arrive vers 1 h du matin, on part de l´aeroport a 1 h 15, l´ôotel est à 40 minutes de la. Conclusion, nous sommes déposés à 2 h au Sheraton, mais nous restons sur le trottoir puisque nous devons prendre le bus a 2 h !!!!!!! Cela nous a permis de découvrir (aller/retour 80 mn) Buenos Aires by night !!! En fait nous attendons des personnes qui prennent le même avion mais qui ont eu la consigne d´être prêts dans le hall du Sheraton à 3 h ... eux ont eu le temps de se restaurer et de prendre une douche, nous "tintin"... Enfin, nous arrivons pour l´embarquement à 4 h et éecollage a 5 h ! Aprè 2 h 30 de vol nous atterrissons à Sao Paulo... la veille, j´avais demandé au steward pendant l´attente dans l´avion d´appeler Christiane pour la prévenir de ne pas venir me chercher et lui dire que je la rappellerai quand je serai arrivée. Mais j´ai eu la chance de rencontrer un jeune homme adorable et charmant dans notre groupe C qui habitait Moema, la 1ere rue perpendiculaire à côté de Christiane... Il m´a proposé de prendre la navette avec lui, puis un taxi qui nous a amenés en bas de chez Christiane, il a expliqué au garde qui j´étais et chez qui j´allais, il m´a aidee a porter mes valises jusque dans l´ascenseur, a appuyé sur le16 ème étage et J´ETAIS ENFIN ARRIVEE A DESTINATION, OUF !!!!
Voilà, mon aventure ! J´en avais "ma claque" ! Quantas a de la chance que cela ne se passe pas avec des Français, je crois que cela aurait été le révolution !"